Est on en train de préparer une nouvelle réforme du système éducatif Mauritanien?
Depuis hier, mercredi 20 Décembre 2017, l’auberge Mouna au village de Tiguent au sud de la Mauritanie, accueille de hauts cadres de l’éducation nationale et de la société civile en atelier pour échanger sur le système éducatif. Une retraite qui, trois jours durant, leur permet de se pencher sur trois axes prioritaires qui ont été identifiés et faisant l’objet de réformes approfondies pour la finalisation d’un programme global, à savoir la formation et la professionnalisation des enseignants, l’accès équitable à une éducation de qualité, et la promotion de l’enseignement des sciences.
Cette retraite, destinée, semble-t-il, à déboucher sur une réforme du système éducatif mauritanien, est appelée à valider les conclusions des travaux de groupes qui avaient travaillé deux mois auparavant sur ces axes prioritaires afin de proposer un plan d’action pour chaque groupe.
Pour mener à bien ce travail, le ministère a requis l’appui technique de la Banque mondiale pour l’assister dans cette démarche, avec la perspective d’un appui financier éventuel futur pour la mise en œuvre de la stratégie qui sera dégagée. La finalité de ce travail est de répondre aux nombreuses questions qui se posent à notre système éducatif, caractérisé par des contreperformances importantes aussi bien au niveau interne qu’externe. Elle aura surtout à faire une analyse globale de la question enseignante dans sa dimension formation, gouvernance et carrière des enseignants; amélioration de l’accès et de la qualité des enseignements; et enfin promotion de l’enseignement des sciences.