COMEDUC sensibilise à Rosso sur l’obligation de l’enseignement

COMEDUC sensibilise à Rosso sur l’obligation de l’enseignement

Dans de le cadre de ses activités pour l’Education, la Coalition des Organisations Mauritaniennes pour l’Education (COMEDUC) a organisé le dimanche 18 décembre 2016, à l’hôtel de ville de Rosso, une journée de sensibilisation sur la loi n° 2001-054 portant obligation de l’enseignement fondamental au profit des parties prenantes de l’Education.

La journée a débuté par le discours du coordinateur régional de COMEDUC, Monsieur Aboubakry Bâ qui a déclaré que le thème de la sensibilisation est aussi important que crucial. Il a ensuite soutenu que les problématiques liées à l’éducation des enfants sont de plus en plus sensibles et que la loi 2001-054 est une aubaine pour les enfants, et particulièrement les enfants marginalisés, pour pouvoir bénéficier de l’éducation. Il a ajouté qu’il est du devoir et de la responsabilité de tous de veiller à ce que les enfants reçoivent une éducation de qualité dans des conditions favorables. Il a enfin invité l’Etat à améliorer les conditions d’accueil des élèves et des enseignants, appelant toutes de la société civile à contribuer à la vulgarisation de cette loi.

Prenant la parole, le Directeur Régional de l’Education Nationale Monsieur Mohamed Moctar Baba Hamdy a déclaré que cette activité qui implique toutes les parties prenantes de l’éducation (autorités administratives locales, administrations scolaires, responsables de la société civile et parents d’élèves) vient à point nommé.

Il a ensuite soutenu que cette activité de la coalition des organisations mauritaniennes pour l’éducation est une prise de conscience que l’éducation est la base de tout développement. Il a ainsi invité COMEDUC à mener davantage d’activités de sensibilisation pour une prise de conscience pour  certains, et pour informer d’autres. Il a rappelé que l’école aide à préparer l’enfant à la vie, car elle enseigne des règles de conduite sociale, donc à la formation des facultés morales et intellectuelles qui  président à la formation de la personnalité.

Il a rappelé, en sa qualité de responsable de l’éducation au niveau de la wilaya, que l’éducation est l’affaire de tous et qu’elle commence à la maison, raison pour laquelle il exhorte tout un chacun de s’acquitter de ses responsabilités.

Il a terminé en remerciant COMEDUC de sa noble initiative, ainsi que les autorités administratives qui ont contribué à la réussite de cette activité.

Ouvrant la cérémonie officielle, le représentant du Wali du Trarza, Monsieur Dia Mohamedou a rappelé que l’éducation des enfants est une obligation et un devoir. Il a appelé tous les acteurs de l’éducation à se mobiliser pour  suivre cet exemple de COMEDUC (Coalition  des

Organisations Mauritaniennes pour l’Education) pour atteindre les objectifs de l’Education.

Enfin il a demandé aux participants de  contribuer à la réflexion qui sera suscitée par les différentes interventions.

Après l’ouverture officielle de l’atelier par le représentant du Wali, l’exposé de la loi 2001-054 a été présenté en Arabe et français, respectivement par Messieurs Sy Djiby et Mamadou Samba M’Bow. Les deux exposants ont étalé de manière concise les quatorze  articles de ladite loi.

Cet exposé a suscité  un débat riche et fructueux qui a permis d’aboutir aux conclusions et recommandations suivantes:

– L’importance de la loi (obligation de scolariser les enfants) ;

– L’absence de volonté politique pour l’application de la loi (inexistence de décrets d’application) ;

– La vulgarisation de la loi par les acteurs de l’éducation (parents d’élèves, société civile, autorités…) ;

– L’encouragement de la scolarisation des enfants handicapés et autres marginalisés ;

– Les parents d’élèves doivent jouer pleinement leur rôle (suivi de l’application de la loi) ;

– La  dotation des écoles en enseignants compétents et en nombres suffisants ;

– La  limitation des  effectifs des classes (pour permettre un bon rendement) ;

– L’amélioration des infrastructures scolaires (salles, tables-bancs…) ;

– L’effectivité de la couverture pédagogique (encadrement et inspection) ;

– Le suivi et l’assiduité des enseignants ;

– La facilité de l’obtention des documents d’état civil  des enfants.

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