ATELIER RÉGIONAL POUR UN MEILLEUR PILOTAGE DE L’ALLOCATION DES ENSEIGNANTS EN AFRIQUE
Dakar, la capitale sénégalaise abrite depuis ce matin un atelier régional d’échanges et de partage d’expériences sur les pratiques en matière d’allocation des  enseignants.
L’atelier, organisé par l’Institut international de planification de l’éducation, l’IIPE  –  Pole de Dakar, du 11 au 13 juillet vise à «contribuer à rendre plus cohérente l’allocation des enseignants dans les différents lieux d’enseignement ».
Plus de cent participants prennent part à cet atelier : décideurs, syndicalistes, partenaires techniques, experts, etc.
La Mauritanie est représentée à cet atelier par une délégation du ministère de l’éducation nationale dirigée par Mme Khadijetou Mint Ahmed Ould Doua, Secrétaire générale du ministère et comprenant, M. Diallo Hamadi, secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement fondamental (SNEF), Mme Fatimata Ba, conseillère du ministre et M. Ba Diadié, directeur des ressources humaines au ministère.
Mme Nebghouha mint Mehamed Vall, ancienne ministre mauritanienne de l’éducation est également présente à l’atelier en tant qu’expert international et modératrice.
L’atelier, dont l’ouverture officielle a été donnée par le secrétaire général du ministère sénégalais de l’éducation, poursuit les travaux de sa première journée à l’hôtel Novotel de Dakar sous la modération de Mme Nebghouha mint Mohamed Vall.
Il sera l’occasion pour les participants d’échanger et d’identifier les bonnes pratiques, mais aussi les outils innovants pouvant conduire à une meilleure allocation des enseignants. Aussi, l’atelier ambitionne de divulguer ces bonnes pratiques et outils et de  faciliter leur promotion auprès des pays les moins performants en matière de gestion des enseignants, tout en tenant compte du contexte de développement de chaque pays.
Selon les TDRs de l’atelier, les échanges porteront plus spécifiquement, sur:
1.  informer  les  pays  sur  la  nécessité  et  la  pertinence  d’une  gestion  plus  efficace  des ressources, tout en axant sur les ressources enseignantes ;
2.  amener les pays à questionner leur propre système de déploiement des enseignants, en lien avec leurs besoins en enseignants et leurs capacités de recrutement ;
3.  renforcer  les  capacités  des  cadres  moyens  et  supérieurs  responsables  de  la  question enseignante au sein des MEN dans le domaine de la micro planification des ressources pour une prise en charge plus efficace des questions d’allocation ;
4.  instaurer un réseau de bonnes pratiques entre les différents pays participants ;
5.  nourrir la réflexion permettant de déboucher sur la mise  en place d’outils  innovants pouvant servir à améliorer le pilotage de l’allocation des enseignants, notamment  pour les pays qui sont encore déficitaires dans le domaine.
Les TDRs de l’atelier affirment que  les résultats immédiats attendus de ces échanges sont les suivants : 
1.  les  pays participants bénéficieront d’une meilleur analyse grâce à l’information partagée sur l’enjeu d’une allocation plus équitable et  plus  efficace des ressources enseignantes pour le système éducatif ;
2.  les participants  pourront renforcer  leur capacité  grâce à  une meilleure prise en compte des questions de distribution des enseignants ;
3.  les  participants  échangeront  sur  les  bonnes  pratiques  en  matière  d’allocation  des enseignants permettant ainsi l’échange d’outils et de solutions ;
4.  des  outils  disponibles  pouvant  servir  à  un  meilleur  pilotage  de  l’allocation  des enseignants seront partagés et des réflexions seront initiées pour leur amélioration et/ou leur appropriation.
5.  un réseau entre les différents pays représentés sera mis en place ainsi qu’un partenariat Sud-Sud dans l’allocation des enseignants sera effectif et permettra aux différents pays d’améliorer significativement la cohérence dans l’allocation des enseignants aux écoles.
Cet atelier entre dans le cadre du respect des engagements pris par les Chefs d’États et de Gouvernements de la planète qui ont adopté en 2015 un nouvel agenda de l’éducation  pour  la  période  2016-2030,  afin  de  réaffirmer  leur  engagement  en  faveur  de  la poursuite des efforts réalisés dans  le cadre des objectifs de l’EPT  pour  relever les  nouveaux
défis  qui s’imposent.  Parmi ces nouveaux défis, « veiller à ce que d’ici 2030,  toutes les filles et tous les garçons achèvent une éducation primaire et secondaire gratuite, équitable et de qualité,  avec des résultats d’apprentissages pertinents et efficaces ».
Un agenda ambitieux qui ne peut être réalisé sans recruter suffisamment d’enseignants, qualifiés, répartis de manière équitable et efficace, et mis dans de bonnes conditions.




